Le mot-clic #IciPasAuParadis a été mentionné plus de 2700 fois sur les réseaux sociaux, envoyant ainsi un message fort aux dirigeants d’un pays historiquement laxiste en matière d’évitement et d’évasion fiscale.

« Si vous ne payez pas votre juste part au trésor public, n’attendez pas d’aide de la collectivité, telle est la volonté de la population, déclare M. Savard-Tremblay. On voit que les aînés en arrachent, des organismes et des PME à bout de souffle, et pendant ce temps, des millionnaires mettent leur fortune sous le soleil des tropiques, c’est inacceptable. »

Le député propose d’exiger que les entreprises désirant toucher leurs parts des fonds d’urgence ferment leurs filiales dans les pays considérés comme des paradis fiscaux. Les sommes épargnées en resserrant les critères d’éligibilité pourraient notamment être réaffectées vers une bonification des programmes visant à aider les PME à assumer leurs frais fixes.

« La crise, malgré ses conséquences funestes, peut être porteuse d’opportunités, ajoute-t-il. Dans le secteur énergétique par exemple, nous devons investir dans la transition vers les énergies renouvelables, qui représentent l’avenir au Québec. La relance de l’économie qui s’amorcera bientôt doit servir de tremplin vers une prospérité moderne et plus juste. »

C’est donc avec une ferveur renouvelée par l’appui massif des citoyens que M. Savard-Tremblay s’engage à porter ce combat à Ottawa et invite ses collègues des autres partis à joindre leurs voix à la sienne dans cette cause qui doit transcender la joute partisane.