20 avril 2021 - 17:38
Initiatives et réalisations maskoutaines
Dans le secret des voûtes
Par: Le Clairon de Saint-Hyacinthe et région

Dans le secret des voûtes, dont le premier tome « Le trésor des augustines » vient de paraître, est la troisième saga historique pour adultes lancée par l’auteure maskoutaine Josée Ouimet.

Après avoir vendu plus de 30 000 exemplaires des livres parus dans ses séries La Marche des nuages et La Faute des autres, l’auteure Josée Ouimet dévoile ces jours-ci une nouvelle saga historique intitulée Dans le secret des voûtes, dont le premier tome « Le trésor des augustines » vient d’arriver sur les tablettes des librairies.

« C’est une belle continuité [des autres romans], même si cette saga a été écrite dans des conditions particulières », souligne la Maskoutaine dans un entretien téléphonique avec le journal.

En raison de la pandémie et du spectre d’un nouveau bouleversement sur les chaînes d’impression advenant un autre confinement, son éditeur lui a demandé d’avoir en main les deux premiers tomes de cette nouvelle saga avant octobre dernier, sans quoi le projet pouvait être compromis. Un défi qui a été relevé avec brio, mais surtout avec beaucoup de dévouement. « Entre mai et octobre, j’ai écrit les deux premiers tomes. Ça a été un marathon d’écriture. Ça donne un style un peu différent et un rythme différent. Le récit s’est imprégné de la période qu’on traversait, avec l’insécurité et le cloisonnement. »

D’une certaine façon, la réalité pandémique dans lequel le livre a été écrit rejoint l’époque qui y est décrite. Après avoir abordé la thématique des deux Guerres mondiales dans ses séries précédentes, Josée Ouimet dépose cette fois ses personnages dans la période de l’après-Seconde Guerre mondiale, « une période de réajustement important », note-t-elle. Elle délaisse du même coup la ruralité de ses autres romans pour explorer davantage la vie urbaine du milieu des années 1940, dans la ville de Québec plus précisément.

« Un pan caché de l’histoire »

Fidèle à son habitude, Josée Ouimet se fait un plaisir de mettre de l’avant des petits joyaux méconnus de notre histoire à travers un récit qui allie romantisme, action et mystère.

« En faisant mes recherches, j’ai trouvé qu’un trésor polonais avait été caché ici, au Québec, pour échapper aux nazis et une partie s’était retrouvée au monastère des augustines, à Québec. […] C’est un pan caché de l’histoire que j’adore », lance l’auteure.

Le trésor de Wawel – c’est ainsi qu’il s’appelait – est un élément central de cette nouvelle saga, marquée par les personnages de Solange Lefebvre et de sa sœur cadette, Monique, deux femmes indépendantes à leur manière.

La première décide d’entrer chez les sœurs pour pouvoir pratiquer le métier d’infirmière, tandis que la seconde pourvoit aux besoins de la famille en travaillant à l’usine de munitions.

« Je me suis aperçue que cette saga met en œuvre plus de femmes, des femmes qui ont connu quelque chose [durant la guerre] et à qui on demande de retourner aux fourneaux. C’est le début de la révolution des femmes », souligne Josée Ouimet, qui s’est permis de donner des traits de sa propre personnalité au personnage de Monique.

La détention de soldats allemands au Québec après la Seconde Guerre mondiale figure également au cœur de ce roman avec la présence du personnage de Jörg Munsen, « un gars super cool, gentil et pas nazi du tout » dont la route croisera celle de Solange à la suite d’une importante blessure. En veillant sur lui, la garde-malade sera tentée par des sentiments qui se développeront pour lui.

Une deuxième vie pour La Marche des nuages

En plus de lancer ce premier tome de la saga Dans le secret des voûtes, Josée Ouimet verra sa première série historique obtenir une seconde vie.

Une version intégrale de La Marche des nuages, comprenant les trois tomes, sera lancée en Europe dans une édition spéciale.

Jouissant toujours d’un vif succès au Québec six ans après sa sortie, le premier tome de cette saga a également été réimprimé pour être vendu à prix de lancement en librairie et dans les grandes surfaces.

Maxime Prévost-Durand

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